Shaman King 2021 : top ou flop ?
Posté le 23 août 2021 dans articles tableau de bord par Laurence.
©Netflix news
Depuis le 9 août 2021, le reboot de Shaman King est disponible sur Netflix, la célèbre plateforme de streaming. Le manga de Hiroyuki Takei avait déjà été adapté une première fois à l’écran en 2001 par le studio d’animation Xebec avec 64 épisodes. A l’occasion de la réédition du manga au format omnibus par Kodansha (au Japon), Kodansha USA Publishing (Etats-Unis) et Kana pour la France, le studio Bridge (Fairy Tail) en a profité pour nous proposer un tout nouveau remake de l’animé, plus fidèle au manga d’origine. Alors, ce reboot 2021 est-il une réussite ou un massacre ? Réponse dans l’analyse qui suit !
Vingt ans après : des attentes trop hautes ?
capture d’écran du trailer Netflix
Pour beaucoup de fans de la génération Y ayant connu et découvert le manga par l’animé de 2001, le reboot de 2021 a un goût amer : de l’excitation à la déception. Certes, la colorisation et les dessins sont plus propres, le style est plus travaillé, mais la qualité du dessin empiète sur la qualité de l’histoire et des intrigues du manga. Les relations entre les personnages ne sont pas aussi développées que dans le manga et la première version animée. Il en va de même pour les backgrounds des personnages : l’enfance d’Amidamaru et son lien avec Mosuké, l’histoire des Shamans, la famille Tao, la relation entre Anna et Yoh, et même l’amitié Yoh-Manta.
Pour le moment, seulement 13 épisodes sont sortis pour ce reboot et l’histoire semble être accélérée à chaque épisode. Evidemment, cela reste plaisant, mais quand on connait le manga et qu’on a vu l’animé de 2001, cette version 2021 ressemble plus à une version express de Shaman King qu’à un reboot travaillé et détaillé qui prend des décisions et emmène l’histoire quelque part avec justesse, fluidité et cohérence par rapport à la trame originelle de l’œuvre du mangaka.
Nostalgie d’un manga sous-coté
©Allociné
Ce n’est pas une surprise, Shaman King est un manga qui a eu un bref succès et qui est rapidement tombé dans l’ombre, jusqu’à l’arrêt de commercialisation du manga en 2019 chez Kana.
Face à des Naruto, des Dragon Ball et des One Piece, l’histoire de Yoh et de ses amis ne semble pas toucher grand monde. Pourtant, malgré son petit succès, le manga est tout de même considéré comme un incontournable par les fans du genre.
Ce reboot de 2021 est l’occasion de découvrir la véritable fin du manga. En effet, la fin de la version donnée par les studios Xébec n’était pas celle voulue par le mangaka. Avec ce projet de ré-animation en cours, et de plus est, sur Netflix, le manga reprend du poil de la bête et bénéficie d’une nouvelle visibilité. Sortie Netflix oblige, le manga a été retravaillé par Kana et est sorti dans son intégralité, comme nous le disions en introduction, en version omnibus.
En parallèle, la série Shaman King Flowers, qui est la suite de Shaman King avec la descendance de Yoh, sort également dans les librairies. Les premiers numéros sont déjà disponibles. Pour compléter la saga, Shaman King : The Superstar, a également fait son apparition sur les tables de vos libraires. Cette série de mangas est un spin-off de la saga Shaman King et a été publiée depuis 2018 dans le magazine de Kodansha “Shonen Magazine Edge”.
“Est-ce donc ta destinée, d’être Shaman, Shaman King, si la force est en toi, alors oui, ce sera toi !”
Pour répondre à la question de “Shaman King 2021 est-il un flop ou non ?”, nous pouvons répondre oui et non. Les fans de la première heure seront forcément déçus tandis qu’un public nouveau sera facilement conquis par la qualité et la dynamique de cette version 2021 où tout s’enchaîne vite et où aucun temps mort n’apparaît.
Quoiqu’il en soit, on pourra critiquer cette version, cela fait toujours plaisir de voir un si bon manga remis au goût du jour et bénéficier d’une visibilité forte. Hâte de voir ce que les prochains épisodes nous réserveront !
Et vous, quelle version préférez-vous ? Donnez votre avis en commentaires et sur nos réseaux (Facebook, Twitter, Instagram).
