Ca splane… toon pour moi !
Posté le 24 août 2017 dans articles tableau de bord par Olivier.
Après un succès retentissant pour une nouvelle licence maison il y deux ans sur Nintendo WIIU, Splatoon revient cette fois-ci sur la nouvelle console de Nintendo, la Switch.
Pour ceux qui seraient passé à coté du phénomène Splatoon il s’agit d’un TPS (shooter à la troisième personne) à base de paint ball dans lequel vous incarnez un Inkling, un être mi-humain mi-calamar. Vous allez enchaîner en ligne des match 4 contre 4 où vous devrez barbouiller au maximum le sol et les murs d’une arène grâce à diverses armes projetant de la peinture et cela dans un temps assez court, tout en mettant évidemment un maximum de bâtons dans les tentacules de vos adversaires.
On est loin des shooters violents et sanguinolents proposés habituellement sur console puisqu’ici tout est coloré et bon enfant, cela n’empêche que la compétition reste intense et que les coups fourrés les plus odieux sont légion.
Pour vous familiariser à la maniabilité et aux différentes armes on vous conseillera dans un premier temps de commencer le jeu par le mode histoire qui se joue en solo et qui est extrêmement bien fait et pédagogue. Il vous permettra de vous familiariser avec les mouvements des personnages mais aussi avec les nombreuses armes du jeu. En effet, dans la dizaine d’armes proposées ce sera à vous de trouver laquelle vous convient le mieux, certaines étant basées sur les tirs à distance tandis que d’autres sont idéales pour des combats rapprochés. A chaque arme son style et ses tactiques de combat.
Le mode Histoire ne brille pas par son scénario, c’était d’ailleurs déjà le cas du premier Splatoon, mais il a le mérite de proposer des boss de chapitres originaux et vraiment fun dans la façon de les mettre au tapis.
Une fois le mode histoire fini vous serez à même de vous frotter aux joueurs du monde entier dans les parties en ligne. Vous serez obligé de commencer uniquement par des matchs non classés et amasser assez d’expérience pour atteindre le niveau 10 avant d’accéder aux match Pros qui proposent d’autres modes de jeu en ligne. Pas de panique les 10 premiers niveaux d’expérience s’acquièrent assez facilement et vous pourrez même utiliser des coupons bonus auprès d’une boutique tenue par un beignet de crevette (ça ne s’invente pas!). Ces coupons vous permettant de multiplier par 1,5 l’expérience acquise pendant une vingtaine de matchs.
Notre gros coup de cœur au sujet de Splatoon 2 concerne le nouveau tout mode de jeu, Salmon Run, où dans une équipe de 4 joueurs en ligne ou en local vous allez désormais coopérer et affronter des vagues de salmonoïdes, des saumons mutants !
A vous de mettre en pièce leurs chefs, les salmonoboss, et de récupérer et mettre en sûreté un nombre défini de leurs œufs. La coopération et l’organisation sont de rigueur car chaque joueur ne peut porter qu’un seul œuf et évidemment les salmonoïdes font tout pour les récupérer. Pour le moment ce mode ne se limite qu’à un seul décor mais on peut parier que Nintendo rajoutera d’autres niveaux par la suite car on ne peut pas leur reprocher le suivi de leur jeu : tous les mois les développeurs rajoutent de nouvelles armes, de nouveaux niveaux et cela gratuitement. Des tournois sont d’ailleurs organisés dans lesquels vous devez choisir un camp du genre mayonnaise versus sauce tomate ou chien versus chat. Si vous faites partie du camp des gagnants vous remporterez des lots.
Niveau technique le jeu est beaucoup plus beau sur Switch qu’il ne l’était sur WIIU. Il est désormais en full HD sur téléviseurs et on remarque tout de suite que les effets de lumières sont beaucoup plus jolis et mettent le jeu en valeur. L’anti-aliasing est lui aussi de bien meilleur qualité et permet d’avoir un rendu moins brillant que sur WIIU. La fluidité est exemplaire affichant un 60 images par secondes constant lors des matchs. La maniabilité avec une dose de gyroscope est parfaite que ce soit avec une manette pro ou en mode portable.
En gros du tout bon techniquement pour ce Splatoon 2 qui semble tirer partie du surplus de puissance de la Nintendo Switch par rapport à la WIIU.
En résumé ce deuxième volet se montre donc aussi intéressant que le premier même si on regrette un peu d’avoir plutôt à faire à un Splatoon 1,5 qu’à un vrai 2 tant les nouveautés sont peu nombreuses. On peut cependant compter sur le suivi de Nintendo pour nous abreuver de contenus supplémentaires gratuits pendant les prochains mois.
