Agressions et violences : victime, témoin, que faire ?
Posté le 5 avril 2021 dans articles tableau de bord par Elodie.
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Le sujet du jour est assez sombre mais nécessaire pour sauver des vies. Nous allons parler de crimes, d’agressions et de meurtres.
Les agressions et les meurtres se sont multipliés depuis le confinement.
Lorsque qu’on est témoin d’une agression, d’un meurtre, certains réflexes simples et des actions concrètes peuvent faire la différence. Bien entendu, notre intervention doit dépendre de la dangerosité de la situation. Lorsque la situation représente un danger grave et immédiat, appelez le 17 ou le 112.
Témoigner d’une agression
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Lorsque l’on témoigne d’une agression, que l’on soit la victime ou un témoin de la scène, la précision des faits est ce qui aidera au mieux les forces de l’ordre.
Dans l’idéal, soyez aussi précis que possible en indiquant aux forces de l’ordre :
– le lieu de l’agression
– le nombre d’agresseurs
– le nombre de victimes
– la présence éventuelle d’armes
– la présence d’enfants
– les codes pour entrer dans l’immeuble ou toute autre information qui faciliteront leur intervention
– évitez d’adopter des comportements qui pourraient vous mettre en danger, vous ou les autres victimes.
Si on se sent en sécurité, on peut adopter plusieurs stratégies: mobilisation des autres témoins, confrontation avec l’agresseur ou le harceleur, diversion… Notre réaction doit être proportionnelle à la menace.
Néanmoins, on sait tous que face à un meurtrier il faudrait une belle maîtrise de soi, ce qui n’est pas évident et inné lorsque l’on se sait en danger et que notre cerveau déclenche des mécanismes de survie psychique qui nous paralysent.
Quelle attitude adopter vis-à-vis de la victime ?
Lorsqu’on est témoin d’une agression, il est impératif de ne pas remettre en cause le récit de la victime ni à atténuer la responsabilité de l’agresseur, du meurtrier. Il est important de se sentir cru et soutenu.
Pour signaler un meurtre, vous pouvez vous diriger sur le site internet de Arrêtons les violences. Sur ce même site, il y a une liste d’associations qui peuvent venir en aides aux victimes, aux témoins d’un meurtre. Par exemple, la fédération nationale de GAMS, engagée dans la lutte contre toutes les formes de violences y compris les meurtres. C’est une aide particulière, pour les plus faibles, femme et enfants, adolescentes et fillettes…
Vous pouvez aussi trouver de l’aide sur le site internet de France victimes.
La liste des centres d’aide est longue et c’est rassurant. Si elles pouvaient être toutes disponibles dans l’immédiat cela serait encore mieux et apporterait un soutien supplémentaire pour les témoins, les victimes et les plus démunies.
Confinement et augmentation des meurtres dans les foyers
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En dehors des agressions de rue, il y a les meurtres commis dans les foyers. Les meurtres dans les foyers ont augmenté avec le confinement et touche surtout les femmes et les enfants. Selon les statistiques, il y aurait eu plus de
35% de signalements pendant le confinement, et 46% d’interventions policières en hausse également.
Pour les enfants, le gouvernement français à mis en place un plan de lutte contre la violence faite aux enfants, qui existe bien, mais seulement depuis 2017 et les associations ont pointé du doigt l’inefficacité du système de protection de l’enfance, avec trop peu d’enfants placés à la suite des signalements.
Chaque année en France, 72 enfants meurent sous les coups de leurs parents, soit un enfant tous les cinq jours. C’est un homicide volontaire. Face à cela, un seul numéro : le 119, Allo enfance en danger.
Sans doute la structure de la justice n’est pas exemplaire en France, mais il y a des réformes et des changements réguliers pour permettre une justice qui tend vers la plus efficace possible.
Si vous désirez en savoir davantage sur la criminalité, les meurtres et les agressions, en passant par la littérature et l’actualité, le tout dans notre bonne humeur légendaire, ça se passe dans notre podcast du 3 avril 2021.
Prenez soin de vous !