Que l’on soit fan de sport ou non, on a forcément déjà retenu notre respiration devant des films comme Black Swan, Invictus ou encore Rocky. Cela s’explique d’une part, par l’aspect divertissant du sport, et d’autre part par cette capacité à toucher quelque chose de plus universel.
Sortie en juin 2012 dans les salles, Fast Girls, du réalisateur Regan Hall, court dans cette thématique.
L’histoire est simple, il s’agit d’une rivalité entre deux jeunes athlètes, Shania Andrews d’une part, interprétée par Lenora Crichlow, une jeune fille issue des quartiers pauvres qui vit une situation familiale très compliquée et Lisa Temple, interprétée par Lily James, une « fille à papa » idolâtrée et surprotégée par ce dernier. Lisa fait déjà parti de l’équipe du relais, mais ce n’est en revanche pas le cas de Shania. Bien entendu, Lisa et son père vont tout faire pour qu’elle n’en fasse pas partie !
Le scénario classique de réussite sportive : la découverte d’un talent, l’effort, les premiers succès, l’adversité, puis la chute et in extremis le succès et la rédemption.

Le réalisateur Regan Hall signe ici son premier long-métrage après s’être fait remarquer par son court métrage 3 Hours. Fast Girls a été écrit par Jay Basu, Roy Williams et Noel Clarke (connu dans Dr Who et Doghouse comme acteur).

Une vraie bonne surprise ! Tout est très prévisible dans le film, les hauts, les bas, les échecs, les désillusions, les accidents, les amourettes, mais le principal est là, cela fonctionne et on se laisse totalement embarquer par les personnages! La réalisation est de qualité. Les acteurs sont crédibles. Au final, on passe un très bon. Même s’il y a quelques clichés, enfin beaucoup… c’est un très bon film sur le sport mais aussi sur la fragilité des champions. Il passe bien et convient à tout public.
Fast Girls, il faut dire que ça sent quand même « la flamme olympique à Londres ».