Si hier la menace d’une catastrophe écologique pouvait être feinte ou négligée, aujourd’hui nous ne pouvons plus faire semblant. Nous savons. La réduction de nos déchets est un impératif pour la survie de la planète, de son écosystème déjà bien endommagé, mais aussi pour la survie des espèces qui la peuplent, y compris la nôtre. Les hommes politiques disent qu’il n’y a pas d’argent magique pour ça, pourtant quand il s’agit de retrouver une fonction à leurs homologues, il y en a.

 
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Les déchets, un problème titanesque

 

Chaque seconde, dans le monde, près de 300 kilos de plastique sont jetés dans les océans. Cela représente 10 à 15 millions de tonnes chaque année. L’équivalent de près de 178 571 428 de notre cher chroniqueur petit Manu, jetés chaque année à la mer. En outre, faut-il rappeler l’existence d’un 7e continent aujourd’hui entièrement créé par l’homme dans l’océan pacifique ? En effet, à l’heure actuelle, près de 1 800 milliards de déchets plastiques polluent les océans. Au fur et à mesure du temps, ils se sont rassemblés avec la force des courants marins pour former ce continent équivalent à trois la superficie de la France.

 

À cela, il faut ajouter que nous vivons actuellement la sixième extinction de masse des  espèces. En effet, selon un rapport de l’ONU : “Un demi-million à un million d’espèces devraient être menacées d’extinction, dont beaucoup dans les prochaines décennies.” Tout cela fait peur, ces chiffres donnent le vertige, la situation est déprimante. Elle doit être réglée dans l’urgence. De plus en plus de personnes sont d’ailleurs touchés par ce qu’on appelle le syndrome “d’éco-anxiété” : la déprime liée à la dégradation continuelle et exponentielle de l’environnement.

 

Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas

Cela peut consister à court terme, même si cela ne suffira sans doute pas, de ne plus utiliser de sac de course à usage unique. De réfléchir avant de consommer un produit, à son packaging, à son retraitement, quand il finira dans une déchèterie, ou dans un incinérateur. Notamment, les produits alimentaires vendus à l’unité, alors qu’ils pourraient l’être en gros, comme la viande, les céréales, le riz, les pâtes, les boissons. 

 

De ne plus consommer de yaourt dans des petits contenants. Des sodas dans des canettes ou des bouteilles en plastique de 33, 50 ou 75cl. De privilégier les boissons comme la bière ou le vin qui sont dans des bouteilles en verre (oui monsieur !), ou même boire de l’eau du robinet (on ne le répétera jamais assez que les producteurs d’eau sont avant tout des producteurs de bouteilles en plastique).
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L’exemple à suivre : la politique

En effet, pour une fois les hommes politiques sont vraiment très compétents pour replacer ou retrouver une utilisation à des femmes ou des hommes battus à des élections ou poursuivis par la justice. 

 

On peut citer l’exemple actuel de François Bayrou. Mis en examen dans l’affaire des assistants parlementaires du Modem (en résumé, le parti est soupçonné de s’être servi des fonds européens pour rémunérer les cadres de son parti, à voir ici), il ne pouvait plus être ministre. Heureusement le gouvernement a décidé de le nommer Haut-Commissaire au Plan. On rappelle par ailleurs qu’il est aussi Maire de Pau. Mais a priori, pour la classe politique, Maire de Pau ce n’est pas un travail à plein temps. 

 

On pourrait également parler de Muriel Pénicaud, ancienne ministre du Travail sous le gouvernement d’Edouard Philippe, qui après la défaite de la majorité présidentielle aux municipales, a été nommée en août 2020 ambassadrice, représentant la France à l’OCDE (l’Organisation de coopération et de développement économiques). Néanmoins cette activité ne date pas d’hier, un article du journal le Figaro relatait déjà cette pratique sous le mandat de François Hollande (à lire ici) ou de Nicolas Sarkozy (à lire là). 

 

En résumé pour réclamer de l’État français qu’il se donne autant de mal à recycler ses déchets ou à réduire leur production que de retrouver des postes pour les femmes et  les hommes de pouvoir, engagez-vous en politique !