Dans Rime, vous incarnez un jeune garçon échoué sur une île déserte aux aspects méditerranéens. Comme le Petit Prince de Saint-Exupéry, vous allez être livré à vous-même. Vous allez devoir chercher des clefs ou résoudre des énigmes basées principalement sur des jeux d’ombres et de lumière. Ces dernières sont assez simples. Vous en viendrez facilement à bout. Vous allez faire la connaissance d’un petit renard qui vous guidera. Ainsi on se perd rarement malgré l’aspect très ouvert du jeu. Très peu d’ennemis dans le jeu. Heureusement car il n’y a pas de combat. Il faudra juste éviter les dangers.

Le jeu est découpé en 5 niveaux, très différents les uns des autres d’où un manque de cohésion parfois (par exemple: on passe des ruines d’un désert à une citée sous les eaux sans réelle transition). Le cycle jour et nuit est particulièrement bien rendu en temps réel. L’importance de la lumière et des ombres sont primordiales dans le jeu. Si le jeu pouvait nous faire penser , lors de sa première présentation il y a 3 ans, à Ico ou Zelda : The Wind Waker, on se rend vite compte qu’il n’en n’est rien. Le jeu a une identité bien à lui. Si on devait le comparer à un autre jeu, nous le rapprocherions de Journey ou d’Abzu. Graphiquement, Rime est réalisé en cel-shading (images à l’aspect cartoon) de toute beauté.

Il n’y a pas de dialogue ni de texte. Tout est suggéré. Seules quelques fresques éclairent l’histoire. Le jeu est une fable mystérieuse avec un dénouement touchant.

Niveau maniabilité, le personnage répond au doigt et à l’œil. Vous allez passer beaucoup de temps à courir, escalader et pousser des objets. Le garçon se révèle aussi être un excellent nageur.

Digne des grands jeux, les musiques sont fabuleuses tout du long et accentuent le côté poétique et mélancolique du jeu.

Techniquement on y a joué sur PS4 Pro: aucun souci. Rime c’est environ 6 heures de jeu en ligne droite. Un peu court, certes, mais le jeu n’est pas vendu à prix fort. Le jeu est disponible sur PS4, PC, Xbox One et cet été sur Nintendo Switch.